FORMATION
La psychologie clinique est un large domaine qui repose sur un trépied : participer régulièrement à des séminaires de formation, réfléchir sur soi (qui passe par une psychotherapie personnel), élaborer aussi en rencontrant un psychologue chevronné ou en participant à des groupes de réflexion. En d’autres termes: apprendre, changer, grandir, se connaitre soi-même fait parti de notre formation de thérapeute durant toute notre vie.
Une double formation complémentaire de psychologue clinicien et de psychanalyste me permet d’aborder une situation à partir de différentes approches théoriques complémentaires. La richesse de cette ouverture est dévelloppé par René Roussillon, psychologue-psychothérapeute-psychanalyste, professeur à l’université Lyon 2, auteurs de nombreux ouvrages. Son travail est une référence fondamentale dans mon approche d’une psychothérapie.
Psychologue clinicien :
J’ai obtenu, avec mention, un Master 2 professionnel (anciennement nommé DESS) en psychologie clinique et psychopathologie, à l’université Paris 7, Denis-Diderot, à la faculté de sciences humaines cliniques. Les psychologues et les psychiatres déjà orientés dans la pratique psychothérapeutique sont légalement associés au titre de psychothérapeute, on peut donc être psychologue psychothérapeute, ou psychiatre psychothérapeute. Les psychologues cliniciens -psychothérapeute sont reconnus par l’A.R.S. (Agence Régional pour la Santé). A ce titre le numéro ADELI, 75 93 5840 1, m’a été attribué.
La formation du psychologue permet d'acquérir des connaissances sur le comportement humain , la psychopathologie et sur l’apprentissage de différentes théories visant à aider l’individu à résoudre ses difficultés d’ordre psychologique, comportementale et sociale. La psychologie est l’étude scientifique des comportements et des processus psychiques qui les sous-tendent. Divisée en plusieurs champs d’étude théoriques et pratiques, la psychologie a des applications thérapeutiques (individuelles ou de groupe) et sociales. Les principaux champs suivant de la psychologie ont pour objet :
– clinique (et psychopathologie) : l’analyse de situation individuelles et des processus psychiques à l'oeuvre, leur évaluation, leur diagnostic, l’aide et le traitement de leur souffrance psychique.
– cognitif (et ergonomie) : l’étude et la modélisation des grandes fonctions psychologiques de l’individu (la mémoire, le langage, le raisonnement, la perception, l’attention).
– développement : l'étude des changements développementaux à partir des facteurs intervenant sur l’évolution du sujet et des modifications liées à l’âge.
– social (et du travail) : l’analyse des facteurs et des processus cognitifs qui influencent les attitudes et le comportement d’une personne dans ses interactions avec les autres.
Travaux de recherche théorico-cliniques:
– Faire du lien pour créer un écart ? Créer un écart pour faire du lien ? En quoi, pour le développement psychique d’un enfant avec autisme, est-il nécessaire de créer un écart pendant une expérience adhésive ? Sous la direction de Madame Chantale Lheureux-Davidse, Maitre de conférence à l’Université Paris Diderot et Madame Simone Korff-Sausse, Maitre de conférence à l’Université Paris Diderot.
– Faire sens dans le chaos ? Création d’un vide contenant : Quand un sujet adulte "n’arrête pas d’agoniser psychiquement" avec des processus psychotiques. En quoi faire sens dans le chaos ? Sous la direction de Monsieur Maurizio Balzamo, Maître de conférences à l’université Paris-Diderot et Madame Sylvie Le Poulichet, Maître de conférences à l’université Paris-Diderot.
Psychanalyste intégrant d'autres approches thérapeutiques et scientifiques:
J’ai effectué un travail psychanalytique personnel durant plusieurs années. J'ai enrichi mes connaissances théoriques en participant à des associations de psychanalystes. La psychanalyse est une méthodologie thérapeutique comportant aujourd’hui de nombreux courants qui ont suivi les avancées théoriques de Sigmund Freud. Ainsi chaque auteur-e a apporté une contribution, une ouverture supplémentaire. Ils sont nombreux. En voici les principaux dont les apports me servent dans mon travail : Sandor Ferenczi, Mélanie Klein, Donald Woods Winnicott, Geneviève Haag, Catherine Dolto, Claude Halmos, Jacques Lacan, Didier Anzieu, Daniel Stern, Paul-Claude Racamier, Jean Oury, Paul-Laurent Assoun, Chantal Lheureux-Davidse, René Roussillon, Irvin Yalom, Christophe André, Marshall Rosenberg.
La psychanalyse est une approche controversée. Michel Onfray avec le livre noir de la psychanalyse a dénoncé certains de ses excès. Mais il a oublié de dire que la psychanalyse a aussi aidé beaucoup de personnes et qu’elle fait aujourd’hui parti de notre vocabulaire courant.
Les associations de parents d’enfants avec autisme ont dénoncé la culpabilisation exercé par certains psychanalystes à leur égard. Ils ont eu raison. Les parents doivent pouvoir être soutenus et non pas jugés.
La psychanalyse reste une méthode thérapeutique pour l’être humain d’une grande richesse même si ses détracteurs ont dénoncé, à raison, des dérives de certains psychanalystes qui penseraient posséder un savoir qui serait tout puissant comme connaissant la vérité. Seul le sujet sait sa vérité. L’approche psychanalytique permet de créer les conditions pour mieux s’en approcher et apporter une meilleure connaissance de soi.
Aujourd’hui cette expérience psychanalytique me sert dans les différentes techniques thérapeutiques. Par ailleurs, elle donne une dimension éthique à ma pratique, par une supervision de mon travail qui est essentielle à la rigueur et à l’inventivité de professions centrées sur la compréhension du sujet humain en devenir et son accompagnement.